J'ai mal au ventre.
Je ne trouve pas les mots. J'aimerais être assez poète, écrire comme Françoise Sagan, pour le dire. J'ai des désirs improbables et irraisonnés, je sais bien tout cela. Je ne sais pas les rendre complices de ma créativité. Peut-être que la vraie force de l'écrivain est celle de rendre tout ce qui vit en lui, bouillonne, matière à création. Ou peut-être pas. Peut-être que la fabulation est l'unique matériau. Peut-être que je fabule ma vie, tout compte fait.
Naissent ici des fragments fictionnels et autoréflexifs. Ceux-ci visent à construire, en parallèle du monde, des visions qui le concernent et qui tendent à l'éclairer.
Peut-être que d'être écrivain/e c'est d'abord et avant tout être conscient/e de la difficulté de représenter le monde et de s'en réjouir par le fait même ? Un plaisir sadique ! ;) Moi aussi, j'aime Sagan.
RépondreSupprimerj'abonde en ce sens, Geneviève. Mais parfois, être écrivain peut donner une vertigineuse impression de saisir le monde. Bonheur. Et puis, finalement, la réalité nous rattrape... :)
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