lundi 12 avril 2010

Lueur d'espoir

Voici comment les choses se sont passées:

Il m'a regardé - brièvement. Je lui ai adressé un sourire. Nous avons tissé ce contact ténu dans un monde béant. Mon coeur s'est mis à battre. Vous allez dire: voilà, elle va nous écrire ces choses convenues et ridicules, cet amour inévitable. Vous n'y êtes pas.  Son regard m'a révélé cette chose étonnante, cette vérité si chère: la douceur existe. Cette rencontre nous a donné le droit d'être moins agressifs, d'être doux. Ce regard   puits de chaleur.

mardi 6 avril 2010

Question d'existence

Une question empruntée à Catherine Mavrikakis - sur son blogue - qui m'occupe aussi :
... '' Est-ce que ces âmes de vingt ans (les étudiants en l'occurence) sont appelées par ce qui, pour moi, est absolument au cœur du littéraire, c’est-à-dire les formes poétiques que peut prendre la douleur de vivre? "

Et si la littérature c'était vraiment cela ? Pouvoir, avec beauté, former les mots au réel. Coller, grâce à l'art, à la peau de la réalité, de la difficulté d'être soi, de vivre, de respirer.

jeudi 1 avril 2010

Plaidoyer pour la sympathie

Je caresse mes journées comme de longs voyages agréables. J'y trouve des lieux d'errances paisibles et inspirants, du travail qui me nourrit, des mets délicieux et un peu d'exotisme ici et là. Des couleurs mirobolantes; ces filles coiffées différemment, ces couples qui rient sans conscience de leur présence au monde, ces conversations que je vole aux gens inconnus.

Mais il manque d'amour dans le monde. Cet amour gratuit que l'on offre aux gens que l'on voit chaque jour. Un sourire, une parole douce et chaleureuse, un mot d'encouragement, une vérité, un rire. La sympathie déserte, la froideur perce...et ça me désole.